Hugo Terracol
. Peinture .
Hugo TERRACOL
ARTISTE PERMANENT
Hugo TERRACOL
ARTISTE PERMANENT
Biographie

PARCOURS
Hugo Terracol est un peintre français né en 1988. Il engage à l’âge de 6 ans une formation artistique dans un atelier d’art professionnel de La Rochelle. Il y développe pendant douze ans sa maitrise de la technique et ses connaissances en histoire de l’art. Il rencontre en 2006 le maitre de la gravure Zao Wou-ki, qui influence particulièrement sa direction artistique. Il obtient dans les années qui suivent, en parallèle de son art, un diplôme d’État d’architecte. Les œuvres de Hugo Terracol apparaissent à partir de 2009 en expositions personnelles et collectives, ainsi qu’en foires – notamment le Salon Comparaisons et Art en Capital. Il est membre depuis 2020 de la fondation Taylor et en reçoit en 2022 le prix Jean-Roch Sauer – Raphaël – Sennelier (récompensant un artiste s’illustrant par la qualité et la maitrise de sa technique). Il est soutenu depuis 2022 par la Galerie Matthieu Dubuc.

TECHNIQUES ET SUJETS
Hugo Terracol utilise la peinture à l’huile pour réaliser des abstractions lyriques influencées par les anciennes peintures de paysages chinois. Il maîtrise à la perfection son matériau, autant dans la légèreté que dans l’épaisseur, dans la couleur franche ou fondue. Sa peinture représente, selon lui, les éléments immatériels de la nature, la force, l’énergie, la lumière, des mouvements desquels résulte le monde visible.


Hugo Terracol, peintre de l’harmonie

Exposition : L’élan de la nature
Galerie Matthieu Dubuc
17 mai-17 juin 2025


« Abstractions en mouvement », « Surgissement », « Transition », « Flux et reflux »… Les titres des œuvres proposés par Hugo Terracol donnent au spectateur une irrésistible sensation d’élan et d’énergie. L’artiste démontre sans cesse sa volonté d’animer une nature vivante et colorée dans son expression toute personnelle de l’abstraction lyrique.

– Une histoire de mouvement

Le mouvement n’est pas une nouvelle composante de l’art, on le représente déjà dans l’Antiquité. Mais c’est celui des êtres vivants, des humains : un geste de bras, un pied qui s’avance pour figurer la marche, des drapés flottants, une frise circulaire où chaque personnage avance dans la même direction. En Occident, lorsque l’on autorise les hommes à quitter les tableaux dans les premières peintures de paysage au XVIIe siècle, les sujets restent réalistes. Les énergies invisibles – le vent, par exemple, ou le courant – sont suggérées par la torsion des éléments naturels qu’elles affectent, comme les arbres ou les rivières. Le mouvement n’est pas sujet, l’essentiel est de représenter le paysage tel qu’on le voit. Alors que dans le même temps, au Japon, les maîtres des estampes parviennent à représenter les forces invisibles, et pas seulement à travers leur impact sur l’environnement : elles deviennent des lignes ondulantes qui font exister ce que l’œil ne peut pas voir.

Il faut attendre le XXe siècle pour que le mouvement devienne sujet à part entière dans l’art occidental. Le futurisme, qui rejette les codes esthétiques précédents et célèbre la vitesse du monde moderne, s’attache à représenter en peinture la notion de dynamique. Après-guerre, la « seconde école de Paris » – qui a largement inspiré Hugo Terracol – propose une expression abstraite qui sublime la ligne et exalte la liberté. Les formes font à présent plus que suggérer : elles incarnent le mouvement. Hans Hartung, artiste majeur de la deuxième moitié du XXe siècle, l’a constamment recherché en multipliant les supports et en s’attachant à ses propres gestes autant qu’au rendu de ses œuvres, mettant au même plan l’acte créateur et la création. Chez Soulages, autre grand maître de l’abstraction, la courbe outrenoir fascine et hypnotise, évoquant irrésistiblement la calligraphie. La danse du pinceau sur le papier, la subtilité de la ligne d’encre qui semble animée d’une vie propre, s’épaississant et se diffusant, l’entrelacement qui évoque un univers en symbiose : la scène artistique chinoise du XXe siècle lie aussi cet héritage avec les sujets et les techniques venus d’Occident. Zao Wou-Ki, une des figures de proue de l’abstraction lyrique, et un modèle qui a profondément influencé Hugo Terracol, a porté le mélange de la tradition chinoise et de l’art de l’abstraction mouvante au plus haut. Il disait à propos de ses œuvres que « s’impose le ‘voyager dedans’ par un regard toujours en mouvement ».

– Une nature abstraite et vivante

Dans les peintures d’Hugo Terracol, le mouvement existe pour lui-même, mais il apporte aussi la vie. Il anime – du latin « anima », qui désigne le « souffle » au sens d’âme ou d’air – à la fois les énergies qui parcourent le monde et les éléments naturels qui le constituent. L’artiste se tient sur le fil qui sépare la peinture de paysage de l’abstraction pure. La nature se devine plus qu’elle ne se voit, mais elle est bien vivace. Hugo en a fait le personnage de ses toiles, toujours dans la lignée des grands maîtres chinois.
Car le paysage est en Chine essentiel, contrairement à l’Occident qui le relègue longtemps en bas de la pyramide des genres. Apparu dès le IVe siècle, le shanshui est l’art de représenter un paysage naturel accompagné d’inscriptions calligraphiées qui lui donnent une dimension littéraire et poétique. Les sujets en sont principalement les montagnes et les cours d’eau (le terme « shanshui » est composé de ces deux mots) considérés comme des endroits sacrés, symbolisant l’équilibre entre le yin et le yang. Hugo Terracol rend hommage à ces paysages traditionnels – en témoigne le nom de plusieurs de ses oeuvres (Hommage à Li Tang II, Hommage à Sesshu, Hommage à Fan Kuan II…) qui font référence à de grands maîtres chinois, et la recherche de principes philosophiques propres au genre. Il se détache toutefois du réalisme en appliquant sa propre conception de l’abstraction lyrique, qui lui permet une grande liberté dans l’expression de la nature.

– La couleur des éléments

Autant que la cosmologie dans l’art chinois, l’intégration des éléments naturels est donc indissociable de l’oeuvre d’Hugo Terracol. Présents dans l’art occidental depuis l’Antiquité, les quatre éléments – terre, eau, air et feu – constituent selon les concepts philosophiques et alchimiques l’essence du monde et de la nature. En Asie, ils sont cinq, et imprègnent les représentations de paysages. Dans l’iconographie traditionnelle, ils sont associés à un certain nombre de figures, symboles et couleurs, qui les rendent reconnaissables.
Les peintures d’Hugo n’y dérogent pas : la couleur est capitale. On imagine la palette chaude, orangée et rouge, associée au feu et à la lave qui jaillit du coeur de la terre. Les bleus sont aquatiques, ondées, mers et rivières ; les verts végétaux ; les blancs, souffles de vent et courants d’air. D’autres couleurs, plus inattendues, viennent se mêler aux teintes traditionnelles : des roses, des violets, des noirs, qui surgissent et se fondent. Elles évoquent l’énergie pure, les forces telluriques qui parcourent le monde. Complémentaire à la couleur, la matière est aussi essentielle : les différents traitements de la peinture à l’huile forment des contrastes qui rappellent la diversité des textures et des substances dans la nature, parfait équilibre élémentaire.
Entre traditions asiatiques et pratiques occidentales, entre recherche philosophique et questionnements scientifiques, entre immense soin pour la composition et liberté de l’expression, une chose lie finalement chaque constituant de la peinture d’Hugo Terracol : l’harmonie.

Que peint Hugo Terracol ?

Il n’a pas 18 ans lorsqu’il découvre les œuvres abstraites de « La Seconde Ecole de Paris », et notamment celles de Pierre Soulages, Hans Hartung et Chu Teh-Chun. Tombé amoureux de la Chine, il dit sans ambages sa fascination pour les peintres d’Orient, leur art ancestral des estampes à l’encre noire, et ce qu’il leur doit. Il raconte aussi combien a été importante sa rencontre avec Zao Wou-Ki, en 2006, à son atelier parisien : moment exceptionnel de transmission artistique entre le vieux maître chinois, de renommée internationale et exposé dans les plus grands musées, et le tout jeune Français à l’aube de sa carrière.    

Voilà l’héritage artistique, technique et spirituel qu’Hugo Terracol a fait sien, pour mieux s’en affranchir. Architecte de l’espace, il produit des compositions abstraites, mais où se devine parfois un paysage évanescent ; des compositions denses mais emplies de vides, de rien ; des compositions colorées, mais dont les titres suggèrent qu’elles ont une ambition qui n’est ni décorative ni due au hasard. Il s’agit de révéler autre chose que l’immédiat et l’évident : des « Terres lointaines », au-delà de la « Frontière », et même « Au-delà du visible » ; il s’agit de faire trait d’union entre « Ici et ailleurs », « Entre terre et mer », « D’une rive à l’autre », vers le « Mystère ».

Que peint Hugo Terracol ? Le centre de la terre ou les abysses à vingt mille lieues sous les mers ? Ni l’un ni l’autre ou tout cela à la fois…

Hugo Terracol peint l’élan, le jaillissement : les forces qui façonnent la nature et le monde, l’énergie qui nous anime, nous modèle et nous grandit.

 

COLLECTIONS ET EXPOSITIONS

Collections
Collections publiques de la ville de Bonneuil-sur-Marne

Expositions personnelles
2025
Galerie Matthieu Dubuc, L’élan de la nature, Rueil-Malmaison
Orangerie du Château de Sucy-en-Brie, « Le chant des possibles », Sucy-en-Brie

2024
Centre d’art de la Ferté-sous-Jouarre, « Vibrations », La Ferté-sous-Jouarre
Galerie Artgentharius, « Au-delà du visible », Genève

2023
Collégiale Sainte-Croix, « L’énergie des Souffles », Loudun

2022
Centre d’art Jean-Pierre Jouffroy, « Peindre l’invisible », Bonneuil-sur-Marne
Galerie Artgentharius, « Souffles »,
Genève Galerie D’Aguesseau, Boulogne-Billancourt

2021
Galerie Artgentharius, « Souffles », Genève

 


2009 à 2020
Galerie Francis Barlier, « La Nouvelle Poésie », Paris
Espace d’art contemporain Le Cabanon, « Emergences », Lausanne
Festival de cinéma des Cinq Continents (franco-genevois), Ferney-Voltaire
Galerie Maison d’Aliénor, Taillebourg
Espace d’art contemporain Arsenal, La Rochelle
Conseil Général de la Charente-Maritime, « La Tentation de l’Orient », Saintes
Galerie FPL, Royan
Galerie Hourdin, La Rochelle
Galerie Matière Première, Surgères


Expositions collectives
2024
Salon Comparaisons (Art en Capital – Grand Palais), Paris
Rencontres Contemporaines, Beaune
Galerie Matthieu Dubuc, Rueil-Malmaison
Galerie Vents des Cimes, Grenoble
Maison d’Art Nancéenne, Nancy

2023
Fondation Taylor, Les Grands Prix 2022, Paris
Salon Comparaisons (Art en Capital – Grand Palais),
Paris Galerie Nicole Gogat, Le Touquet Paris-Plage
Galerie Matthieu Dubuc, Rueil-Malmaison
Galerie Vents des Cimes, « Célébration(s) », Grenoble
Galerie Vis’Art, Lyon Concours « L’esprit du Sud », Gruissan

2022
Galerie Nicole Gogat,
Le Touquet Paris-Plage Galerie Matthieu Dubuc, Rueil-Malmaison
Galerie Vents des Cimes, « Célébration(s) », Grenoble
Galerie Artgentharius, Genève Galerie Vis’Art, Lyon
Salon Comparaisons (Art en Capital – Grand Palais),
Paris Chapelle Saint-Sulpice, « C2L’Attraction », Istres

2021
Galerie Nicole Gogat, Le Touquet Paris-Plage
Galerie Vis’Art, Lyon Salon Lille Art’Up, Lille
Salon Artcité, « Vingtième édition », Fontenay-sous-Bois
Festival d’art contemporain Les Papillons, Carpentras
First Datong International Art Tour Exhibition, Datong (Chine), exposition online

2007 à 2020
Galerie Swiss Art Space, « Nature », Lausanne
Galerie Vis’Art, Lyon
Galerie Arts Home, Tours
Paris Salon du dessin et de la peinture à l’eau (Art en Capital – Grand Palais), Paris
Galerie Vents du Sud, Nantes
Galerie FPL, Royan
Galerie Matière Première, Surgères
Salon Arts Atlantic, La Rochelle

L'abstraction en mouvement
Artiste : Hugo Terracol
Panier
Retour en haut