Maurizio TOFFOLETTI
ARTISTE PERMANENT
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PARCOURS
Maurizio Toffoletti est né en 1961 à Lecce, dans une ville du sud de l’Italie, sur la côte adriatique. Il a grandi entre les ruines à ciel ouvert du théâtre romain et les façades des églises baroques. Malgré l’opposition de ses parents, il décide très tôt de devenir sculpteur. Il reçoit une solide formation classique à l’école des Beaux-arts de sa ville natale et s’y fait remarquer en ouvrant son premier atelier en 1983. A l’appel de personnalités, il se rend à Paris en 1989 et s’y installe. La découverte de l’atelier de Brancusi au Musée national d’art moderne constitue une étape décisive de son parcours, qui l’amène à expérimenter des champs de sculpture moins traditionnels. En 1993, il est invité à participer au premier symposium européen de sculpture à Biarritz, puis à la biennale de sculpture d’Osaka en 1996. La même année, la galerie Denise Renée décide de l’exposer. Les invitations et les commandes se succèdent en France et à l’étranger : Levallois, Paris, Société du Mont-Blanc, mais aussi Pietrasanta – le berceau mondial de la sculpture sur marbre -, Rabat, Varsovie, Prague…Un ensemble de « sculptures sonores » et de « sculptures lumières » mises en scène dans la cour de la Préfecture de police à Paris fait sensation dans le cadre de Nuit Blanche 2010. Les installations sur le Parvis de La Défense et sur les Champs-Elysées, de trente pièces monumentales en juin 2011 achève d’inscrire définitivement l’œuvre de Maurizio Toffoletti dans le paysage artistique français et international. Il est représenté depuis 2010 par la Galerie Matthieu Dubuc.

TECHNIQUES ET SUJETS
Maurizio Toffoletti travaille principalement le marbre, qu’il choisit lui-même au pied des montagnes de Carrare. Il insiste sur l’importance du métier, le travail de la main, et l’utilisation d’outils nouveaux – disqueuse, marteau piqueur, ciseau diamanté -, qui l’amènent à trouver son propre langage artistique. La verticalité qu’il donne à ses sculptures est caractéristique de son œuvre.

 

COLLECTIONS 
Présence temporaire et permanente en collection publiques et privées
Banque Monte Paschi, Paris, Siena, Bruxelles
Orangerie du Sénat, Paris
Fondation franco-japonaise, Paris
Société du Mont Blanc

SÉLECTION D’EXPOSITIONS
Sélection d’expositions personnelles et collectives
2000-2022
Galerie Nichido, Paris
Banque Monte Paschi, Paris
Banque Monte Paschi Siena, Bruxelles
Musée du Mim, Bruxelles
Castello di Ladislao, Arpino
Orangerie du Sénat, Paris
Groupe Société Générale, Neuilly-sur-Seine, Paris, Versailles
Sculptures monumentales, Place Vendôme, Paris
Sculptures monumentales, Place de l’Hôtel de ville, Neuilly-sur-Seine
Sculptures monumentales, Château du Tremblay sur Mauldre
Parvis de l’Hôtel de ville, Levallois
Institut italien de culture, Paris
1983-1999
Toit de la Grande Arche, Paris-La-Défense
Atelier de la Cour Roland, Jouy en Josas
Signes Urbains, Paris.
Orangerie du Sénat, Paris
Sculptures monumentales, Place St-Germain des Près, Paris
Centre d’Arts Plastiques, Issy-les-Moulineaux
Banque BMP, Paris
Place Hôtel de Ville, Angers
Place de l’Odéon, Paris
Place St-Germain-des-Prés, Paris
Orangerie du Sénat, Paris
Maison des Arts et de la Nature, Châtillon
Fondation Franco Japonaise, Paris
Galerie Beaubourg, Paris
Fondation Franco-japonaise, Paris
Maison des Arts et de la Nature, Châtillon
Aéroport d’Orly
Galerie de Mars, Paris
Palazzo Pignatelli, Rome
Sala S, Severo
Castello Carlo V, Lecce
Castello Angioino Gallipoli, Lecce
Castello Aragonese, Lecce
Castello Aragonese, Ontrato
Intitut Culturel Italien, Vienne
Galerie Maccagnani Lecce

LA MÉTAMORPHOSE DE LA MATIÈRE

De formation classique, Toffoletti découvre dans les années 80 une scène internationale où l’art des catégories est en passe de devenir la norme : matériaux, formes, intentions, processus… Il décide d’emprunter un autre chemin qui le ramène aux origines de la sculpture, en un temps où ceux de son espèce arrachaient à la montagne les stèles des premières écritures. 

Dans un corps à corps avec la matière, il renoue avec la fonction totémique de la sculpture ; et c’est dans l’espace public à Paris, Rabat ou Osaka, qu’il engage très tôt un  questionnement sur sa dimension monumentale. Puissamment ancrée dans le sol, ses œuvres s’imposent dans un geste ascensionnel qui ne célèbre pourtant rien d’autre que la beauté de la forme pure. En cela, il prolonge les recherches de Brancusi pour qui « la main suit la pensée de la matière ». 

Et c’est en réaffirmant la vérité du matériau – la pierre est striée, fendue, creusée, polie jusqu’à son point de rupture – que Toffoletti met peu à peu au point son propre langage. Tout en affirmant que « La transparence est contenue dans le marbre, il s’agit simplement de la révéler », il revisite tout le vocabulaire de la modernité : rythme, couleur, sonorité, mouvement. Son œuvre se fait alors intime, expérimente un nouveau rapport à l’espace, comme dans ses derniers mobiles qu’un souffle fait osciller. 

 

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