PARCOURS
Régis Minois entre en 1977 à l’école des Beaux-arts du Mans. Doué en dessin, il choisit toutefois de quitter l’école et de se consacrer à la peinture. Son cheminement artistique le conduit en Allemagne, en Chine et en Italie. En France, son œuvre est soutenue de façon permanente depuis 2015 par la galerie Matthieu Dubuc.
TECHNIQUES ET SUJETS
Régis Minois utilise la peinture à l’huile d’une manière très personnelle. Certaines de ses œuvres sont traitées en nombreuses épaisseurs, qui donnent une matière quasiment sculptée et une profondeur frappante à ses toiles. D’autres, plus légère en terme de quantité de matière, présentent des aplats de couleurs lumineuses et mêlées caractéristique de son œuvre. Il présente la nature vue à travers la brume, la lumière, un œil mi-clos : elle se tord, se fond, s’illumine, pour un résultat suspendu entre l’abstraction et la figuration.
SÉLECTION D’EXPOSITIONS
Sélection d’expositions personnelles et collectives
2011-2022
Au bord de l’eau, Galerie Matthieu Dubuc, Rueil Malmaison
Emaux et autres horizons, Le Mans
Exposition collective de Wuxi, Shangai
Avec un sentiment de nature, Collégiale St-Pierre-La-Cour, Musées du Mans, Le Mans
Galerie Roger Betti, Toulouse
Galerie SPARTS, Paris
2001-2010
Folgarida, Centro congressi, Italie
La Galerie, Hossegor
Galerie des Remparts, Le Mans
Exposition de clôture, Galerie Beaumel, Cajarc
Galerie des Sablons, Saint Malo
Galerie Saint Jacques, Grignan
Galerie Saint Sauveur, Dinan
Galerie l’Isola, Trento
1991-2000
MAARN, Pays-Bas
Folgarida, Centro congressi, Italie
Galerie Arte Bello, Nouméa
Galerie des Remparts, Le Mans
ESSEC-CNIT, Paris la Défense
Galerie Saint Sauveur, Dinan
KlostermühleHude, Allemagne
Galerie Jobbe-Duval, Rennes
Hôtel de ville, Le Mans
Après avoir baigné dans la lumière de l’Italie, Régis Minois a trouvé en Albigeois une terre d’accueil où la nature tarnaise lui a livré les nuances colorées dont il ne cesse depuis de transcrire toutes les sensibilités. Le regard aigu de Minois et son geste pictural précis ont su capter tout l’éphémère des vibrations de la lumière sur l’eau, des effets du soleil sur la nature et les arbres.
Les recherches chromatiques et sa pâte ont créé ainsi des rendus qui surprennent le regard, alternant des plongées dans l’oeuvre avec des effets miroir qui désorientent et fascinent à la fois. Les effets projetés sur de grandes toiles, voire des polyptiques enveloppent le spectateur dans un univers onirique où l’on hésite entre le calme des profondeurs et les effets cristallins et vibrants de lumières fugaces.
Le peintre est toujours à la lisière de deux univers dans une veine impressionniste mais complètement revisitée et sublimée.
Bertrand de Viviès, Conservateur des musées de Gaillac