PARCOURS
Wonsook Kim nait en 1953 à Busan, en Corée. Elle est diplômée de l’université de l’Illinois, aux États-Unis, où elle étudie les Beaux-arts, et apprend, entre bien d’autres, la technique de la gravure. Sa première exposition Normal Experience à Séoul présente une voix artistique indépendante.
Par la suite, elle organise de nombreuses expositions personnelles ou de groupe dans plusieurs galeries en Corée – galerie Arario, galerie YEH, galerie Hyundai – à New York -galerie Arario, galerie Cooper Union, galerie 2×13 -, en Europe – galerie Capricorna en Italie, galerie Hana en Allemagne-.
En France, la galerie Matthieu Dubuc est la première à soutenir pleinement cette artiste, à partir de 2016.
TECHNIQUE ET SUJET
Wonsook Kim est une artiste très complète du point de vue technique, puisqu’elle manie aussi bien le dessin, la gravure, la peinture et la sculpture. Inspirée par les contes traditionnels, les mythes et le folklore coréen contés par sa grand-mère, puis par l’imagerie biblique, poétique et littéraire, Wonsook transpose son propre vécu au travers de représentations oniriques riches de symboles et d’allégories. Les lignes et couleurs sont simples, harmonieuses et fluides : la spontanéité des scènes est portée par une esthétique faussement naïve, rappel de l’innocence et du regard dénué de jugement que tout artiste devrait, selon elle, conserver dans ses créations.
SELECTION D’EXPOSITIONS
Sélection d’expositions personnelles et collectives
2010-2019
Galerie Matthieu Dubuc
Galerie Kong Gan, Busan
Galerie MK, Washington D.C.
Galerie Hyundai, Séoul
Galerie Le TorriDell’acqua, Budrio
2005-2009
Galerie Arario, New York
Galerie YEH, Séoul (Corée)
Galerie Hyundai, Séoul
Galerie 2×13, New York
2000-2004
Galerie Hyundai, Séoul
Galerie Sabina Lee, Los Angeles
Galerie Hanemaru, Kochi (Japon)
«Dreams and Reality», Smithsonian, Washington D.C.
Galerie Thomas Cohn, Sao Paulo (Brésil)
Galerie Hana, Kornberg
«Wooden Boxes » galerie Karam, Séoul
Musée national d’art contemporain, Séoul
ART KOLN, Cologne
1995-1999
Galerie Sabina Lee, Los Angeles
Musée ChosunIlbo, Séoul
Bowie art center, Due West, Caroline du sud)
Galerie Brewster, New York
Galerie Gana-Beaubourg, Paris
FIAC, Paris
Galerie Walsh, Chicago, Illinois
Musée Billy Graham, Wheaton, Illinois
1990-1994
Galerie Vitosha, Sofia
Galerie sigma, New York
Exposition d’art international de Chicago, Chicago, Illinois
ARCO, Madrid
1980-1989
Galerie Esperanza, Montreal
Galerie Inax, Tokyo
Galerie YEH, Séoul
Contemporary Drawings, Musée de Brooklyn, New York
Galerie Brook Alexander, New York
Black and White, Musée d’art moderne, New York
Paintings and Sculpture 82, musée d’Indianapolis, Indianapolis, Indiana
Centre culturel coréen, New York
Illustration and Allegory, New York
1976
Galerie Myungdong, Séoul

« Je ne suis jamais plus libre que lorsque j’exerce mon art. ». La création artistique est pour Wonsook un rituel quotidien et une grande source d’émerveillement. Elle initie chacune de ses œuvres par un dessin. La simple esquisse prend progressivement vie et devient peinture ou sculpture.
Inspirée par les contes traditionnels, les mythes et le folklore coréen contés par sa grand-mère, puis par l’imagerie biblique, poétique et littéraire, Wonsook transpose son propre vécu au travers de représentations oniriques riches de symboles et d’allégories. Elle insuffle par cela une dimension universelle à ses œuvres, tout en conservant un regard et une expression sur la réalité du monde et la nature des individus.
Les lignes et couleurs, simples, harmonieuses et fluides, mettent en scène des personnages dans des décors poétiques épurés. Nature, animaux et lieux familiers forment des havres autour des protagonistes. La spontanéité des scènes est portée par une esthétique faussement naïve, rappel de l’innocence et du regard dénué de jugement que tout artiste devrait, selon elle, conserver dans ses créations.
Sa série de peintures intitulée « Passage » explore l’idée des transitions sous toutes leurs formes : les changements de voie, le temps qui passe, les voyages spirituels. Wonsook utilise des codes évocateurs dans leur simplicité : l’image des cours d’eau comme chemin vers un lieu inconnu, l’instrument de musique comme passerelle vers un monde neuf, autant d’occasions de contemplations et de cheminements à travers des thèmes qui nous paraissent familiers.
Wonsook atténue la gravité et la mélancolie de certains sujets par des touches d’ironie, d’optimisme, d’humour, « une belle façon de parler des choses difficiles. » Ainsi, sa collection « Loves of Outsiders », qui illustre l’injustice de la position sociale des femmes et les sentiments d’exclusion et d’abandon, met surtout en lumière la beauté de la vie et de la nostalgie.
Wonsook s’exprime avec une grande humilité sur sa vision de la transmission et du partage à travers son art. « Si je peux amener quelqu’un à voir les choses différemment, à faire s’illuminer son regard, à ouvrir un autre chemin de pensée, ou à simplement apprécier d’un œil différent ce qui l’entoure, c’est un grand succès. »
L’art de Wonsook est principalement narratif. Son inspiration provient de l’imagerie des contes, des mythes, des scènes bibliques et d’autres récits populaires contés par sa grand-mère. Et plus tard, de la poésie, la littérature et surtout des images inépuisables créées à partir de son propre vécu. « Mes peintures parlent de ce que j’ai été et de qui j’ai rencontré ».
Toutes ces sources sont personnelles mais les thèmes abordés sont universels. A travers eux, l’artiste aime à explorer l’individu en parlant de ses forces et ses faiblesses, avec parfois une pointe d’humour ou d’ironie.
«L’humour est une belle façon de parler des choses difficiles» et d’apaiser les contrastes apparents dans son travail. Ni propagande, ni jugement, sa peinture trouve ses racines dans l’humanisme, la générosité et le sens de la moralité.
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