Enoshima
Hiroshige (1797-1855)
33,5×21,5cm

Prix sur demande

Artiste : Hiroshige (1797-1855)


Technique : Xylographie


Dimensions : 33,5×21,5 cm (50x37cm avec cadre)


Série : Vues des sites célèbres des soixante et quelques provinces du Japon / Rokujūyoshū Meisho Zue


Date du tirage : circa 1854


Estampe originale du XIXe siècle


Référence : HE1-EST-035


Encadrement inclus dans le prix de l’œuvre

  • Retrait à la galerie : œuvre encadrée sous verre
  • Livraison : œuvre encadrée mais sans le verre [risque de bris durant le transport]
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L’ARTISTE
Hiroshige (1797-1855)

LA SÉRIE
Publiées de 1853 à 1856, les Vues des sites célèbres des soixante et quelques provinces du Japon sont une série d’estampes illustrant les paysages et les activités au sein du Japon contemporain d’Hiroshige.

LE MOUVEMENT
Mouvement ukiyo-e (XVIIe – XIXe siècle au Japon) : « images du monde flottant »
Estampes obtenues à partir de planches de bois gravées et faible coût de production qui permet une large diffusion dans toutes les classes de la société japonaise
Diversité des sujets : nature, animaux, histoires et personnages mythologiques, paysages et scènes de la vie quotidienne…

LE GENRE
Meisho-e / peinture de lieux célèbres
Fukei-ga / peinture de paysage

DESCRIPTION
La petite île rocheuse d’Enoshima se situe au large de Kamakura. Le site est célèbre à la fois pour ses vastes grottes et pour sa qualité de lieu de pèlerinage : les japonais viennent y rendre hommage à Benzaiten, la divinité des arts, de la chance et la musique. La corde que l’on peut voir tendue entre l’un des rochers qui émerge de la mer et la falaise plus imposante qui lui fait face marque l’entrée du sanctuaire. Des personnages sont d’ailleurs représentés évoluant sur le chemin et l’escalier qui mène au lieu de culte. Hiroshige figure avec beaucoup d’emphase la masse minérale de l’îlot, dont la base est réduite, crénelée et dentelée par l’exposition aux éléments. L’érosion est ainsi représentée dans ce combat constant mais harmonieux entre la mer – qui moutonne et s’agite autour de l’île – et la roche qui subit ses assauts et en retire des formes tourmentées et fantastiques. La partie supérieure d’Enoshima se couvre de végétation, des pins qui poussent à flanc de falaise. En contraste avec les flots tumultueux du premier plan, la mer s’apaise passée la barrière rocheuse de l’îlot ; elle est représentée calme, seulement sillonnée de quelques barques et voiliers. Au fond à gauche de la composition, le mont Fuji est en partie figuré, surplombant la chaine montagneuse qui marque l’horizon. Comme souvent chez Hiroshige, le bleu de Prusse est largement utilisé, autant dans le dégradé de la mer que dans celui de l’île. Cette estampe est d’une belle qualité de colorisation, et son motif minéral soigneusement travaillé lui amène une agréable originalité.

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