Mont Fuji et Fukorikuju
Hokusai (1760-1849)
18×12,5cm

Prix sur demande

Artiste : Hokusai (1760-1849)


Technique : Xylographie


Dimensions : 18×12,5cm


Estampe originale du XIXe siècle


Référence : KHI-EST-208


Encadrement inclus dans le prix de l’œuvre

  • Retrait à la galerie : œuvre encadrée sous verre
  • Livraison : œuvre encadrée mais sans le verre [risque de bris durant le transport]
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Katsushika Hokusai est aujourd’hui l’un des artiste japonais le plus célèbre à travers le monde. Son œuvre peint, dessiné et gravé incarne la spiritualité et l’âme de son pays, particulièrement dans ses estampes de paysages, synthèse des principes traditionnels de l’art japonais et des influences occidentales. Hokusai laisse une production monumentale, comprenant des milliers d’œuvres remarquables tant par leur qualité esthétique que par leur variété stylistique : peintures, dessins, gravures, livres illustrés, manuels didactiques. Il est toutefois surtout connu du grand public pour ses estampes.  

La série en cinq volumes des Illustrations des poèmes Tang en sept syllabes (Ehon toshisen shichi-gonritsu en japonais) a été publiée en 1836. Elle illustre les célèbres poèmes chinois de la dynastie Tang (618-907), à travers des images à résonnance lyrique, naturelle ou épique.  

Les œuvres d’Hokusai s’inscrivent dans le mouvement ukiyo-e (XVIIe – XIXe siècle au Japon), qui peut être traduit par « images du monde flottant ». Les estampes tirées de planches de bois en sont le médium principal. Un faible coût de production permet leur diffusion à toutes les classes la société japonaise, par opposition à la peinture traditionnelle plutôt réservée à l’élite. En écho à cette accessibilité, les sujets représentés se diversifient également : nature, animaux, histoires et personnages mythologiques, paysages et scènes de la vie quotidienne sont mis à l’honneur.  

Il s’agit ici d’un genre de l’ukiyo-e, le fukei-ga, ou peinture de paysage, dont Hokusai et Hiroshige sont des représentants à l’époque Edo.   

Cette estampe est donc une illustration d’une littérature traditionnelle. Assis à l’ombre d’un pin, un maitre – dont la sagesse et l’âge vénérable sont figurés par la barbe, la robe et le bâton – tend à son jeune élève un rouleau de parchemin. A genoux dans une posture de respect, le disciple tend les mains pour recevoir la connaissance que son maitre propose de partager. Les détails de cette composition sont particulièrement fins ; admirez les détails en spirale de la barbe du maitre, les motifs des vêtements, l’épée du disciple à terre à ses côtés et les maisons géométriques en arrière-plan. Traditionnellement dans l’art japonais, la profondeur est rendue par l’insertion de nuage ou de banc de brume devant certains éléments de décor et l’absence de ligne d’horizon ; ici toutefois, Hokusai implante des formes géométriques simples (les maisons en arrière-plan) qui montrent sa maîtrise de certains codes de la perspective linéaire théorisée par les artistes de la
Renaissance italienne et diffusés au Japon via le commerce avec la Hollande.  

 

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